26 juin 2009

Une psychiatre réfère ses patients à OA

Je suis un psychiatre et membre d’un groupe de psychothérapeutes qui traitent les dépendances à Chicago, Illinois. Je suis reconnaissante de traiter plusieurs outremangeurs compulsifs atteints de cette dépendance qui utilisent le programme des Outremangeurs Anonymes (OA). Mes Aligné à gauchecollègues médecins qui travaillent auprès des dépendants ont souvent été témoins du miracle d’un alcoolique désespéré qui reçoit la sobriété en cadeau en pratiquant les Douze Étapes des Alcooliques Anonymes (AA). Malheureusement, plusieurs collègues de mon champ de pratique continuent de nier que la compulsion alimentaire est une maladie mortelle comme l’alcoolisme : une maladie progressive, chronique, faite de rechutes mais pour laquelle le rétablissement est possible.

L’obésité est le symptôme le plus évident pour plusieurs outremangeurs compulsifs, mais le désordre de leurs vies ne se constate pas seulement au niveau de ces manifestations physiques, mais aussi de leurs futiles et obsessives tentatives de contrôler leur poids et de leur relation avec la nourriture et leur corps.

Le miracle des Outremangeurs Anonymes se situe au niveau de l’utilisation des Étapes, des Traditions et des outils de ce programme. Les outremangeurs compulsifs peuvent accéder à un rétablissement physique, émotif et spirituel. Par l’utilisation des huit outils de rétablissement des OA, les outremangeurs compulsifs reçoivent le support nécessaire pour développer un plan alimentaire, trouvent le support et l’assistance dans les réunions avec les autres outremangeurs compulsifs en voie de rétablissement, recourent à l’aide avisé d’un parrain ou d’une marraine, utilisent l’écriture et les appels téléphoniques, découvrent la littérature OA, prennent plaisir à garder l’anonymat et s’impliquent dans les services. Chacun de ces outils est un défi pour l’outremangeur compulsif de lâcher prise sur ses vieilles croyances et sur ses comportements dysfonctionnels qui l’ont mené au désespoir et qui pourraient l’amener jusqu’à la mort. Ce programme se fait en douceur et ne demande aucune contrainte de temps pour les changements afin de rendre la santé à l’outremangeur souffrant.

OA invite chaque membre à intégrer de nouveaux modèles et offre des exemples de rétablissement aux outremangeurs compulsifs qui partagent leur expérience leur force et leur espoir dans les réunions et comme parrain ou marraine.

Je ne suis jamais surprise quand des patients que j’ai référé à Outremangeurs Anonymes me reviennent avec les raisons pour lesquelles ce programme ne fonctionne pas pour eux. J’entends ces résistances avec empathie et souvent je demande à ces patients de me faire une liste de leurs insatisfactions. Ces listes fournissent toujours une excellente façon de déterminer les caractéristiques dysfonctionnelles de leurs relations avec la nourriture et avec les personnes.

J’ai demandé à mes patients d’assister à six réunions avant qu’ils ne décident si OA est bon pour eux et pendant ce temps nous commençons à examiner leur ambivalence. Plusieurs avaient commencé un processus d’attachement à une partie ou l’autre du programme qui fonctionnait pour eux. Comme je m’efforce de supporter la participation de mes patients à OA, je trouve également que leur travail du programme OA fournit un système vital d’équilibre du pouvoir dans leur travail avec moi. J’apprends à propos de leur processus de rétablissement en tandem avec eux. Comme membre d’un groupe de psychothérapeutes, je suis particulièrement sensible à la dynamique qui permet à un groupe de bien travailler et ceux qui tendent à déranger ou à détruire le travail du groupe.

La sagesse des Douze Traditions de Outremangeurs Anonymes (adaptés des Douze Traditions des Alcooliques Anonymes) avec laquelle les réunions OA et la Fraternité sont dirigées m’a grandement impressionné. Ces Traditions sauvegardent le bien-être de chaque membre comme individu aussi bien que de la Fraternité toute entière.

— J.D.R., MD, FASAM, F
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