28 juil. 2009

L'autonomie financière: principe de la 7e Tradition

« Chaque groupe OA doit subvenir entièrement à ses besoins, et refuser les contributions de l’extérieur. »

Le programme OA est la bouée de sauvetage qui nous permet d’échapper à notre compulsion. Il nous est donc très précieux.

Pour survivre, nous avons besoin d’argent. Chaque groupe a des dépenses, qu’il s’agisse de la salle de réunion, des livres ou de la documentation ou encore du thé et du café. Lorsque les groupes sont assez nombreux et assez solides, il devient nécessaire de constituer des bureaux d’intergroupes et de les faire vivre. Cette réalité s’applique également au Bureau des Services mondiaux.

Comment faire face à nos besoins financiers? Nous devons y pourvoir par nos propres contributions. Nous ne pouvons pas accepter de dons de non membres; de plus, il existe une limite annuelle à la somme qui peut être donnée par un membre à notre Bureau des Services mondiaux.

Les raisons de ces limitations sont claires. Si nous acceptons les cadeaux des gens de l’extérieur ou si encore nous acceptons trop d’un membre en particulier, nous limitons notre liberté. Toute personne qui nous ferait vivre finirait naturellement par s’attendre à intervenir dans nos décisions. Le donateur le plus généreux d’un groupe pourrait aussi avoir le désir de dominer le groupe. Nous ne pouvons pas nous permettre une situation semblable, car « Notre autorité ultime est un Dieu d’amour tel qu’il peut s’exprimer dans la conscience des groupes ». Nos groupes sont exhortés à ne pas accumuler de grandes sommes d’argent mais à garder simplement une petite réserve juste au-dessus des besoins courants. Nous n’avons pas à faire des bénéfices, notre but n’est pas de faire de l’argent.

Tant et aussi longtemps que nous subvenons à nos propres besoins, nous gardons le respect du public et surtout le respect de nous-mêmes. Nous nous garderons ainsi libres.

Les Douze Traditions des OA expliquées, Intergroupe OA Français de Montréal (L-05), P. 7
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